TMS : les membres inférieurs aussi !

Les TMS, ou troubles musculo-squelettiques, représentent la première cause de maladie professionnelle. Ces affections représentent donc un enjeu social et économique majeur. La prévention doit porter sur tous les types de TMS, dont ceux qui touchent les muscles, les tendons et les nerfs des membres inférieurs, et pas seulement les lombalgies et le syndrome du canal carpien.

 

Les troubles musculo-squelettiques ou TMS des membres inférieurs

 

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) les plus fréquents touchent le haut du corps (dos, cou, épaule, coude, poignet...), et sont plus particulièrement représentés par les lombalgies et le syndrome du canal carpien, ce dernier affectant le poignet.

 

Toutefois, les TMS des membres inférieurs existent aussi et ne doivent pas être oubliés. Ils sont complexes et variés.

 

Il s'agit majoritairement de lésions au niveau des pieds, des chevilles et des genoux.

 

Quelles sont les causes des TMS des membres inférieurs ?

 

Comme pour les TMS du haut du corps, ceux qui affectent lesmembres inférieurs ont pour origine une exécution répétitive d'un même mouvement, provoquant des microtraumatismes répétés.

Les risques augmentent également en relation avec certaines gestuelles et postures, comme une activité réalisée dans des zones articulaires extrêmes, des efforts excessifs ou des activités dans des positions maintenues.

Bien entendu, les risques sont en relation avec les facteurs psychosociaux et en rapport avec l'organisation du travail.
S'ajoutent enfin des risques personnels (notamment les antécédents médicaux).

 

Quelques exemples de TMS des membres inférieurs

 

Les TMS du genou

 

  • Syndrome de compression du nerf sciatique poplité externe (favorisé par les travaux imposant une position accroupie prolongée).
  • Hygroma des bourses séreuses (favorisé par les travaux imposant un appui prolongé sur le genou).
  • Tendinite rotulienne ou sous-quadricipitale (favorisée par les travaux imposant des mouvements répétés d'extension ou de flexion du genou).
  • Tendinite de la patte d'oie (idem). Cette tendinite touche la face interne et postérieure du genou.

 

Les TMS du pied

 

  • Fracture de fatigue (fracture incomplète ou fissure d'un os due à un stress répété ou inhabituel).
  • Tendinite du tendon d'Achille (favorisée par les travaux imposant des efforts en station prolongée sur la pointe des pieds).
  • Rupture d'un tendon.

 

Quelques conseils pour lutter contre les TMS

 
Il est recommandé aux travailleurs souffrant de TMS de consulter leur médecin traitant, lequel peut les aider à surmonter leur affection. Mais il est également conseillé de rencontrer le médecin du travail de l'entreprise afin de mettre en place des stratégies pour éviter ces TMS à l'avenir.

 

Des conseils individuels sont très utiles, mais l'amélioration des conditions de travail doit aussi être envisagée collectivement. C'est la meilleure façon de réduire les risques de TMS dans une entreprise.

 

Autrement dit, gestion du stress, organisation du travail, etc. sont des thèmes à aborder impérativement dans toute entreprise.

 

Source : Dossier de presse du ministère de la Santé, avril 2010

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