Bonne posture au travail : comment régler sa chaise de bureau ?

Lorsque nous nous installons dans une nouvelle voiture, nous procédons aux réglages du siège. Alors pourquoi ne pas faire la même chose avec notre siège de bureau ?

 

Même si cela n’est pas ancré dans les mœurs, ces réglages permettent d’adapter le siège à nos besoins et donc de prévenir l’apparition de douleurs. Peu importe notre âge ou notre état de santé, ces réglages sont faisables en 5 étapes.

 

Les recommandations présentées ici sont à titre indicatif. Il est important de régler son fauteuil en fonction de ses douleurs, de son activité et de sa morphologie.

 

Étape 1 : Réglage de la hauteur d’assise

 

La première étape dans le réglage d’un siège de bureau est la hauteur de l’assise. Afin de la régler correctement, il est nécessaire de s’asseoir au fond de son fauteuil. Lorsque les pieds sont bien à plat au sol et que l’angle des genoux est de 90°, il s’agit d’une bonne hauteur.

 

Si le bas des cuisses se décolle de l’assise, c’est que la hauteur est trop basse. Si, à l’inverse, les genoux exercent une pression dans les jambes et que les pieds ne sont pas bien à plat au sol, il faut remonter l’assise.

 

Réglage de la hauteur d’assise

 

Dans certains cas, il peut être nécessaire d’ajouter un repose-pied, ce qui permet de garantir une bonne hauteur.

 

Étape 2 : Réglage de la profondeur de l’assise

 

La seconde étape est la profondeur d’assise. Une bonne profondeur d’assise permet de limiter la pression exercée sur les genoux, tout en supportant bien le corps. Ainsi, il n’y a pas de soucis de circulation sanguine dans le bas du corps.

 

Afin de vérifier si celle-ci est correcte, il est recommandé de :

 

  • s’asseoir avec les pieds bien à plat au sol ;
  • garder le dos en appui sur le dossier ;
  • avoir la possibilité de passer 4 doigts entre les genoux et l’assise.

 

Réglage de la profondeur de l’assise

 

Dans certains cas, il est possible de régler l’inclinaison de l’assise, il s’agit des fauteuils dit « asynchrones ». Le degré d’inclinaison est à choisir en fonction de l’activité et du confort. Il est possible de le garder actif, ainsi le basculement permet une dynamique du bassin.

 

Étape 3 : Identification et réglage des accoudoirs

 

La troisième étape concerne les accoudoirs. Il en existe différents types :

 

  • Fixes : sans aucune possibilité de réglages,
  • 1D : réglables sur la hauteur,
  • 2D : réglables sur la hauteur et sur la proximité de l’assise,
  • 3D : réglables sur la hauteur, sur la proximité de l’assise et sur un déplacement vers l’avant et l’arrière,
  • 4D : réglables sur la hauteur, sur la proximité de l’assise, sur un déplacement vers l’avant et l’arrière et en inclinaison.

 

Identification et réglage des accoudoirs

 

Lorsque la hauteur est réglable, il est recommandé d’opter pour un niveau permettant d’avoir les épaules détendues et l’angle du coude à 90°. Si vous ressentez une contraction au niveau des épaules, c’est que les accoudoirs sont trop hauts. Si vos avant-bras ne sont pas bien à plat sur les accoudoirs, c’est que ces derniers sont trop bas.

 

Étape 4 : Identification et réglage du mécanisme du fauteuil

 

Il existe 6 mécanismes de sièges, avec leurs avantages et inconvénients. En fonction du mécanisme dont dispose le fauteuil, il y aura plus ou moins de réglages possibles.

 

  • Le mécanisme fixe : le dossier du fauteuil ne présente aucun réglage. Il est impossible de régler le balancement du fauteuil, ni sa résistance. Ce genre de fauteuil est recommandé pour des utilisations courtes dans le temps.
  • Le mécanisme à contact permanent : l’assise reste fixe, mais le dossier suit les mouvements de son utilisateur d’avant en arrière. Il est également possible de régler la force de basculement du dossier.
  • Le mécanisme synchrone : l’assise et le dossier suivent les mouvements de l’utilisateur d’avant en arrière. Il est également possible de régler la force de basculement de l’assise.
  • Le mécanisme basculant centré : comme pour le mécanisme précédant, le dossier et l’assise basculent afin de suivre les mouvements de l’utilisateur. Toutefois, ici il n’est pas possible de régler la pression du basculement du dossier, puisque le dossier et l’assise garde en permanence le même angle.
  • Le mécanisme basculant axe décentré : ce mécanisme fonctionne comme le basculement centré, sauf que le point de fixation du basculement permet de garder les pieds en permanence au sol.
  • Mécanisme synchrone : l’assise et le dossier basculent indépendamment l’un de l’autre. Le fauteuil accompagne tous les mouvements du corps. Il est possible de bloquer les deux basculements dans les positions souhaitées et d’avoir une position de repos.

 

Identification et réglage du mécanisme du fauteuil

 

Étape 5 : réglage de l’appui-tête

 

Puisque tout notre dos doit être correctement soutenu afin d’éviter l’apparition de douleurs, il en est de même pour la nuque.

 

En effet, lors de travail sur ordinateur, nous avons tendance à pencher la nuque vers l’avant. Cette position peut au long terme faire apparaître des douleurs.

 

Il est recommandé de régler l’appui-tête afin qu’il soutienne la nuque dans une position naturelle et dans la continuité du dos. L’appui-tête doit donc être placé dans le creux du cou, permettant ainsi de limiter l’apparition de fatigue au cours de la journée.

 

Réglage de l’appui-tête

 

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