Choisir un outil informatique de prévention des TMS

En savoir plus sur la prévention des TMS

 

Pour la prévention des TMS, il convient d'agir notamment sur l'organisation du travail, l'aménagement des postes et la conception et le choix des dispositifs d'entrée (clavier, souris, boule roulante…), en tenant compte des caractéristiques physiques du salarié. Le choix du matériel (fauteuil, bureau, souris, clavier, porte-documents, repose-pieds) est aussi déterminant.

Source : INRS 2018

 

Aménagement du poste de travail

 

Choisir un mobilier respectant les normes en vigueur, autant que possible réglable. Il faut aussi veiller à offrir assez d'espace aux salariés pour qu'ils puissent bouger, changer de position, étendre leurs jambes, accéder aisément à leur documents...

 

Aménagement offrant une posture adéquate

 

Prévention des TMS aménagement des bureaux

Le mobilier doit être choisi et réglé en fonction des caractéristiques physiques de l'utilisateur.


L'aménagement optimal est celui qui permet une posture adéquate, à savoir :

 

  • Les pieds reposent à plat sur le sol de préférence ou sur un repose-pieds permettant de maintenir les pieds à plat lorsque le plan de travail n’est pas réglable en hauteur,
  • L'angle du coude est droit ou légèrement obtus,
  • Les avant-bras sont proches du corps,
  • La main est dans le prolongement de l'avant-bras,
  • Le dos est droit ou légèrement en arrière, et soutenu par le dossier.

 

Fauteuil

 

Prévention des TMS aménagement des bureaux

Le fauteuil doit être choisi en fonction des critères suivants

 

  • Dossier et assise réglables.
  • Accoudoirs réglables en hauteur ou par défaut, courbés vers l'avant.
  • Profondeur permettant au salarié  d'appuyer le bas de son dos sans que le bord avant n'exerce de pression derrière les genoux.
  • Rembourrage ferme offrant un bon appui.
  • Tissu de revêtement poreux permettant une circulation de l'air.

 

Si le salarié surveille des écrans haut placés, un appui-nuque est nécessaire.

 

Les sièges avec appui sur les genoux sont à proscrire, à moins d'une utilisation très ponctuelle, car ils entraînent des problèmes de circulation sanguine dans les jambes.

 

Ci-contre, schéma d'un fauteuil ergonomique conforme à la norme NF EN 1335-1

 

Écran

 

Équipement de bureau ergonomique

Hauteur de l'écran

Pour établir un compromis entre vision et posture, le haut du moniteur doit se situer au niveau des yeux. Toutefois, si le salarié  porte des verres progressifs, l’écran doit si possible être à moitié encastré dans la table. A défaut, il sera directement posé sur la table, sans support. Une autre solution est le port de verres correcteurs spécifiques au travail sur écran.

Distance œil - écran

En alphanumérique, la distance optimale entre l’œil et l’écran dépend principalement de la taille des caractères ou des chiffres affichés. Elle augmente avec la taille des caractères ou des chiffres.

Avec de l'affichage alphanumérique, la distance optimale œil-écran est égale à 170 fois la taille des caractères majuscules ou des chiffres. Lorsque l'affichage est uniquement iconographique (surveillance vidéo…), la distance optimale œil-écran est égale à 4,5 fois la diagonale de l'image.

Travail sur micro-ordinateur portable

Pour les salariés qui travaillent sur un micro-ordinateur portable, il existe des rehausseurs qui permettent de placer le haut de l’écran à hauteur des yeux. Il s’agit d’un plan incliné sur lequel le clavier est posé. Un clavier standard doit alors être connecté au portable pour préserver des conditions optimales de frappe au clavier.

Travail sur plusieurs écrans

Si le salarié  travaille sur 2 écrans et que l'un est beaucoup plus consulté que l'autre, il convient de le placer face au salarié. Dans le cas contraire, les 2 écrans sont placés symétriquement par rapport au salarié. Si les 2 écrans ne font qu'un seul du point de vue de l'affichage, il peut être utile d'augmenter la vitesse de déplacement du curseur d'un écran à l'autre.

Si le salarié  travaille sur 3 écrans, il convient de les disposer en arc de cercle pour avoir la même distance entre l'œil et ces affichages.

Avec 4 écrans ou plus, il faut que le salarié  puisse se déplacer avec son siège qui doit donc posséder des roulettes.

Dans les tous les cas, les écrans doivent être accolés et la polarité d'affichage devrait être la même sur tous.

 

Travail sur écran tactile

La norme ISO 9241 dans sa partie 410 précise que les écrans tactiles orientés verticalement doivent permettre de positionner les cibles de contact à une hauteur inférieure à celle des épaules. L’écran tactile doit être inclinable, déplaçable et réglable en hauteur.

Les écrans tactiles orientés horizontalement doivent permettre de positionner les cibles de contact à une hauteur égale ou inférieure à celle des coudes.

 

Porte-documents

 

Lorsque le salarié travaille sur informatique à partir de documents papier, un porte-document (ou porte-copie) est utile. Celui-ci doit être placé à une hauteur et une profondeur qui minimisent la fatigue de la nuque et des yeux : à côté de l’écran ou entre le clavier et l’écran.

Si le salarié  a besoin de placer ses documents devant lui pour y écrire, un support de document amovible peut être placé devant l'écran sans avoir besoin de repousser le clavier. 

 

La distance œil-document doit être d'au moins 70 % de la distance œil-écran.

 

Dispositifs d'entrée

 

Claviers

 

 

Le clavier doit être inclinable, dissocié de l'écran et avoir une surface mate pour éviter les reflets. Son épaisseur moyenne ne devrait pas excéder 3 cm.

L'épaisseur et l'inclinaison du clavier doivent limiter l'extension des poignets, c'est pourquoi il n'est pas conseillé d'en déplier les pieds. Le clavier doit se situer en face du salarié mais pas au bord du plan de travail pour permettre l’appui occasionnel des mains et des avant-bras. Une distance de 10 à 15 cm entre le bord du plan du travail et la barre d'espacement du clavier permet cet appui. Il faut éviter de poser continuellement les poignets sur le bord du bureau pendant la frappe. Celle-ci doit donc être effectuée avec les poignets le plus souvent "flottants".

 

Souris

 

Prévention des TMS aménagement des bureaux

La taille et la forme de la souris doivent être adaptées à celles de la main. La souris peut être positionnée dans le prolongement de l’épaule, l’avant-bras étant appuyé sur la table ou devant le clavier si celui-ci est très peu utilisé.

Les souris verticales permettent une posture plus neutre de l'avant-bras. Elles tendent à réduire la charge musculaire de l'extrémité du membre supérieur, surtout si la ligne naturelle main – avant-bras est respectée. Les souris verticales présentant une inclinaison constituent un bon compromis entre posture, ressenti et performance.
Si les recommandations pour l’emploi du clavier et de la souris sont respectées, l’utilisation d'un repose-paume n’a aucune justification.
Il existe une large gamme de dispositifs d’entrée destinés aux salariés présentant un handicap moteur (clavier pour une main, clavier à grandes touches…).

 

Source : ministère du travail

 

Dans le secteur tertiaire, en particulier pour les postes de travail de bureau, l’employeur doit prendre en compte les évolutions de confort de travail qui contribuent au mieux-être des travailleurs comme, par exemple, les progrès dans la conception des sièges, des écrans, les matériaux d’insonorisation ou encore d’isolation.

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